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Voilà un article que je voulais écrire depuis un moment…et qui ne donne pas forcément raison aux réfractaires du monde bio. Il est juste destiné à permettre à ceux, qui, comme moi, s’interrogent parfois sur le mode de consommation « Bio » qui se répand un peu partout mais qui sert aussi d’appât pour le marketing (effet de Greenwashing).
Que vous inspire cet haïku (court proverbe d’origine japonaise)?
Le 4×4 se gare
Devant la boutique
Prendre des kiwis bio
De moi !
Pour moi il résume bien tout le paradoxe du Bio dans lequel on évolue. Il faut savoir consommer bio avec du jugement et du discernement. Ce ne doit pas être un effet de mode mais un mode de consommation conscient et respectueux de la vie sur toutes ses formes.
Par exemple si on reprend l’exemple des kiwis bio de mon haïku, certes ils sont bios. Ils sont normalement cultivés sans pesticides donc. Mais…ils sont cultivés probablement à l’autre bout de la planète! Leur moyen d’acheminement (par avion principalement) jusque dans nos assiettes est loin d’être bio. Il aurait mieux fallut être locavore et se passer de ces kiwis.
Et si on constate que ces fameux kiwis bio sont emballés dans du plastique alors là…je dirai que ca n’a plus rien d’éthiquement bio non?
Des emballages polluants sur des produits bio
En parlant d’emballage, je suis vraiment très sceptique quand je vois toutes ces grandes enseignes qui se sont mises au bio et qui proposent leurs produits emballés dans un contenant non bio-dégradable ou non recyclable. Nos poubelles débordent déjà largement. Pour moi, un produit bio doit aussi être bio autant par son contenu que par son contenant. Et si…il doit y avoir un contenant ! Car souvent l’emballage, soyons sérieux: on pourrait s’en passer non ?!
Il y a aussi ces produits ‘bio’ vendus alors qu’ils sont hors saison (les tomates par exemple). Là aussi il y a des quoi s’interroger car normalement on ne mange pas des tomates toutes l’année! Sans compter ces légumes et ces fruits soient disant certifiés bio sur lesquels on retrouve des traces de pesticides assez élevés. Normal : ils sont cultivés sur une terre à proximité d’une agriculture intensive…
Enfin il y a tous ces produits bio qui sont produits par des personnes sous-payées à travers le monde…de quoi se demander si le ‘bio’ a un côté humain?
Pour poursuivre dans cette réflexion, je vous conseille la lecture de cet excellent livre qui vous donnera des pistes, des points de vues qui sont toujours bons pour restés critiques face à un concept qui n’a pas fini de faire parler de lui: Le Bio, au risque de se perdre de Frédéric Denhez
Bonne lecture et à bientôt !
Elise
Merci Elise pour cet article qui rejoint assez ma réflexion. Le bio ce n’est pas faire du bien à sa petite santé individualiste mais être respectueux de la Terre et du vivant (humains, animaux et même les araignées !). « Il faut inciter les gens à servir à quelque chose, à quelque chose qui les dépasse » dixit Franz Weber qui est mort récemment. et vivre « bio » ça sert à quelque chose au delà de soi.
Merci Véronique! a bientôt!